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C'est la première fois que vous tournez dans ce type de comédie. Qu'est-ce qui a déclenché cette envie ?

Avant tout, j'aime surprendre. Les spectateurs, mais aussi moi-même. Je ne ferme rien et la possibilité de changer d'univers contribue à mon plaisir de comédien. Pour Brice de Nice, tout a commencé lors du “Printemps du cinéma”, dont Jean et moi étions les parrains. On ne se connaissait pas, mais le courant est tout de suite passé entre nous. On a bu quelques verres ensemble et je lui ai demandé quels étaient ses projets. Il m'a alors parlé de ce pseudo surfeur de Brice. L'idée m'a fait hurler rire et je lui ai dit : “Il te manque un personnage ? Ne cherche plus, tu l'as devant toi”. Jean s'est bien sûr montré extrêmement surpris. Pourtant, de mon côté, je savais, grâce à la manière dont s'est déroulée notre rencontre, que je faisais le bon choix. Le lendemain, la lecture du scénario n'a fait que confirmer mon instinct. 

Qu'est-ce qui vous a séduit chez ce Brice ?

Son originalité. Je ne connais pas les sketches, mais Jean a donné vie à un type d'une incorrection qui me réjouit. Je le rapprocherais, même si leurs univers restent très différents, de certains personnages de Louis de Funès : ils ont une espèce de méchanceté en eux, mais ils sont tellement drôles qu'ils inspirent malgré tout la sympathie. 

Concernant Marius, le colosse aux pieds d'argile que vous incarnez, avez-vous participé à sa création ? 

Oui, Jean et James (Huth) m'ayant même donné carte blanche. Dans le scénario que j'ai eu entre les mains, Marius jouait déjà un rôle important, mais il n'avait pas de contours. Brice étant un blond aux cheveux longs, un gosse de riche longiligne qui se prend pour un mannequin et un type doué avec les mots, j'ai imaginé que son acolyte serait son double opposé. Soit un frisé aux épaules larges venant de la rue et surtout qui a du mal à s'exprimer. Au départ, je voulais même que Marius ne puisse jamais finir une phrase, que le spectateur ne comprenne strictement rien à ce qu'il raconte. Jean et James trouvaient le parti pris intéressant, mais excessif et trop risqué. On a donc fait un compromis qui me convient. 

Marius est aussi un être extrêmement complexé, cachant un mystérieux secret…

Au début, il devait sentir très fort des pieds. Mais James a ensuite eu l'idée, quand même plus subtile, de son handicap physique assez particulier. La majorité des idées visuelles vient d'ailleurs de James, qui a vraiment su imposer son propre style au film. 

Vous formez un joli couple avec Elodie Bouchez. Comment s'est passé votre collaboration ?

Très mal, car j'ai fini par découvrir que c'était un homme. Quel choc (rires). Non, je plaisante. C'était d'autant plus formidable que je n'avais jamais bossé avec elle et que je n'aurais jamais imaginé la rencontrer sur ce type de film. Pour moi, Brice de Nice est une comédie très drôle, –il faut le préciser, car ce n'est pas toujours le cas dans les comédies aujourd'hui–, singulière et d'une incroyable modernité. Le film délivre aussi des messages sur la différence et l'amitié, mais il le fait avec swing et sans aucune prétention, ce que je trouve très rafraîchissant.